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Hôtel Le Prieuré
44, Rue du Rio Saint-Marcel Indre
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![Douadic (Indre). Emplacement du camp français d'internement. Il s'agit d'un camp bien oublié, seule une stèle en rappelle le souvenir. Le camp de Douadic a été construit pour servir de camp de prisonniers de guerre allemands. Mais, lorsque le gouvernement de Vichy eut signé la capitulation, le 22 juin 1940, les rares prisonniers allemands sont libérés. Il sert ensuite de camp d'hébergement pour les réfugiés français et étrangers, en particulier des antifranquistes de la Retirada*, qui arrivent de la zone occupée. La destination du camp va changer à la suite des accords Oberg-Bousquet*. Le chef de la police de Vichy s'engage à livrer un certain nombre de Juifs étrangers aux Allemands. Pour l'Indre, le Cher et l'Indre-et-Loire, c'est le camp de Douadic qui est choisi comme camp, officiellement, de "transit". "En août 1942, au moment de la grande rafle des juifs étrangers de zone libre organisée par le gouvernement de Vichy, Douadic devient Centre de ramassage ou de triage : en effet, les juifs arrêtés dans l’Indre lors de la rafle qui commence le 26 août 1942 et se prolonge jusqu’au 20 septembre 1942 sont amenés à Douadic, où ils sont « triés » pour séparer les déportables de ceux (rares) qui peuvent bénéficier d’exemptions ; ils sont ensuite transférés au camp de Nexon (Haute-Vienne), centre de rassemblement pour la Région de Limoges, avant leur départ pour Drancy puis Auschwitz." ( AJPN) Le 26 octobre 1942, Douadic devient en plus « centre de regroupement d’Israélites en vue de leur transfert en zone occupée ».
À partir du 1er janvier 1943, il [le camp] dépend du Service du Contrôle Social des Étrangers, et il n’abritera pas uniquement des juifs par la suite. (AJPN)
Le 23 février 1943 et les jours suvants, une nouvelle rafle de juifs a lieu dans l’Indre, puis une autre en mars 1944 : Douadic sert encore dans ces occasions de camp de « triage ».(AJPN) Au printemps 1944 ont lieu les dernières déportations, plus discrètes et au cas par cas, pour constituer d'ultimes convois vers Nexon et Drancy. Le site cessera son activité de camp d'hébergement le 31 octobre 1944. Les derniers réfugiés partis, il accueillera encore, pendant quelques mois, des collabos en attente de jugement.(La Nouvelle République 1/02/2015) Le camp servira, peu avant la libération, au stockage de matériel clandestin pour la Résistance. Avec la Libération disparaissent le centre de triage et le centre de regroupement avant transfert, et ne subsistent jusqu’en octobre 1944 que le Centre d’Accueil du Contrôle Social des Étrangers. Il sert de nouveau pour des prisonniers allemands, gardés par des F.F.I., puis devient centre départemental d’internement pour les « collabos » arrêtés jusqu’au printemps 1945... Enfin, les baraques sont vendues aux enchères par les Domaines et les huit hectares du camp sont restitués à leur propriétaire qui laisseront la nature faire son oeuvre. Les dernières ruines ont disparu ces dernières années, enfouissant dans l'oubli un passé encore difficile à évoquer. (La Nouvelle République). La "Retirada", est l'exode des réfugiés espagnols de la guerre civile. A partir de février 1939, 450 000 républicains espagnols franchissent la frontière française. De nombreux camps, sous surveillance militaire, sont ouverts, en particulier dans la région Centre. Le statut de réfugié politique ne leur sera accordé que le 15 mars 1945. "Un quart des Espagnols réfugiés, ceux qui ne sont pas rentrés en Espagne avant 1940 et qui restent fidèles à leurs convictions politiques se voient livrés par les autorités de Vichy à la Gestapo. Ils seront déportés à Mauthausen. Certains ont su entrer dans la Légion étrangère où ils rejoignent les FFL en 1940 pour former la 9e compagnie. Beaucoup d'autres se joindront à la Résistance active". (AJPN :Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France) En juillet 1942, René Bousquet, secrétaire général de la police française, passe un accord avec le général SS Karl Oberg, Polizeiführer. Accords que Bousquet présentera comme une "répression à la française", préservant "l'indépendance de la police française". Oberg comprend bien l'intérêt de la proposition : la population civile, et d'abord les Juifs étrangers, se méfient moins des autorités françaises que de la Gestapo, et c'est autant de troupes allemandes libérées pour le front de l'Est.](https://images.trvl-media.com/place/3000468882/ce26a614-ecfa-4c9c-b2d2-3e65188e587a.jpg?impolicy=fcrop&w=1200&h=500&q=medium)












